Cagliari - Guide Sardaigne - Sardinia 360

Cagliari

Avec ses rivages sablonneux baisés par la Méditerranée, la ville millénaire de Cagliari, chef-lieu de la Sardaigne, allie une nature généreuse aux trésors de l’architecture romaine et aragonaise. Rideau sur les points d’intérêt de la destination.

Les Sardes l’appellent affectueusement Casteddu. En déambulant dans les piazzas pavées de Castello ou de Stampace, les visiteurs réaliseront combien le visage de Cagliari est à l’image de son nom : une ville aragonaise enserrée de remparts et de tours fortifiées, abritant dans son enceinte un joli rassemblement d’églises baroques. L’art gothique catalan s’exprime avec force tant dans l’élégante façade de la basilique Sainte-Marie-de-Bonaria que dans les voûtes moulurées du cloître de San Domenico. Mais la ville capitale de la Sardaigne regorge également d’attractions naturelles. La longue plage de Poetto réjouit les baigneurs tandis que le parc de marais salants de Molentargius est un rendez-vous des amoureux d’oiseaux. Donnez des ailes à vos envies de soleil, de sable et de dépaysement culturel en réservant dès aujourd’hui votre vol pour Cagliari.

Notes historiques

Le site a déjà accueilli des colonies humaines durant l’époque nuragique. En extra muros, le reste d’une arène en gradins résonne encore des clameurs des gladiateurs, témoignant de la présence romaine aux premiers siècles. Cependant, la fondation de la vieille ville de Cagliari est surtout le fait des Catalans. Elle a été baptisée Casteddu - « Château » en langue sarde -, lorsque, en 1294, le pape donna à la maison d’Aragon son accord pour que ses princes conquièrent la Corse et la Sardaigne.

Cagliari a connu ses heures de gloire entre 1324 et 1720 et entre 1798 et 1815 en tant que capitale royale de la Sardaigne. Sa situation au sud de l’île, au creux d’un large golfe où les navires marchands pouvaient mouiller en toute sécurité, explique son caractère stratégique. Elle était historiquement vue comme l’antichambre de la Sardaigne et pouvait se vanter d’un trafic portuaire florissant.

Aujourd’hui : une économie touristique en plein boom

L’atmosphère de Cagliari est un subtil mélange entre tradition et modernité. La succession de bars, de boutiques et de restaurants raffinés trahit l’ambiance d’une grande métropole italienne. Près de 130 000 habitants vivent dans le centre urbain ; en comptant les banlieues, il y en a pour plus de 430 000 habitants dans l’agglomération. Cela dit, la Cagliari aux accents gothiques et néo-classiques existe toujours. Ainsi, les hôtes de passage auront la joie d’admirer un hôtel quatre étoiles à deux pas d’un palais patricien et un bâtiment Art Nouveau au dos d’une chapelle baroque.

A voir et à visiter sur place

Par la qualité des musées, la richesse du patrimoine culturel et religieux et la magie de la vie nocturne, Cagliari est une destination de vacances pour tous. Sa découverte mérite qu’on y consacre trois ou quatre journées. Voici les monuments incontournables pour se sentir ébloui, dépaysé et propulsé hors du temps.

Patrimoine architectural et religieux

Héritage de la domination espagnole, les églises et les palazzi fleurissent dans le centre historique.

- La basilique Notre-Dame-de-Bonaria : si vous vous promenez dans le quartier de Villanova, ne passez pas à côté de cette magnifique basilique du début du xive siècle. La façade en calcaire massif ne laisse pas indifférente. Le presbytère a résisté à l’épreuve du temps : sa voûte en ogives, ses arcs en accolades et son plan décagonal excentrique constituent un témoignage de l’architecture gothique espagnole.

- Le cloître de San Domenico : occupant le même quartier que la basilique, l’église de San Domenico du xve siècle mérite l’attention, même s’il ne lui reste plus que son cloître de plan rectangulaire. Les chapelles de l’aile ouest révèlent un décor gothique exubérant, avec leurs chapiteaux enrichis de sculptures d’animaux ou de fleurs.

- En périphérie de la ville, l’église San Saturnino est à voir. Les historiens pensent qu’elle est le premier temple de confession chrétienne en Sardaigne.

- Le quartier de Castello sort du lot au regard de ses demeures seigneuriales bâties à flanc de colline. Il abrite le château médiéval, autour duquel sont disposées des tours bastionnées, comme la tour de l'Elefante et la tour du San Pancrazio. Avec ses jardins à fontaine, ses fresques murales et ses mobiliers d’époque, le Palazzo Regio et le Palazzo di Città donnent une idée de l’intérieur luxueux d’une famille noble catalane. Pour finir la visite patrimoine, allez découvrir la superbe chapelle gothique de la cathédrale Sainte-Marie-de-Castello.

Patrimoine naturel

- La plage de Poetto : déroulant huit kilomètres de sable blanc, la plage de Poetto est la plus belle et la plus fréquentée de la ville. Si les nageurs sont ses principaux habitués, les promeneurs sont de plus en plus nombreux à profiter de ses voies piétonnes et cyclables.

- Le parc de Molentargius Saline : le ballet interminable des flamants roses, des hérons et des cormorans est la plus grande attraction du parc. On ne se lasse pas de voir leur bec plonger dans les marais pour attraper les phytoplanctons et les petits insectes. À visiter en VTT ou à bord d’un voilier de plaisance.

Patrimoine archéologique

À quelques mètres de la ville médiévale, l’amphithéâtre en ruines se dresse devant vous, rappelant les jeux cruels des Romains. L’enthousiasme des spectateurs, le souffle haletant des gladiateurs, l’arène remplie de mourants… La visite prendra inévitablement des notes nostalgiques. Non loin de là, admirez le complexe funéraire de Tuvixeddu, le plus grand du genre que les Phéniciens ont bâti dans la Méditerranée.  

Vie nocturne

Les boîtes de nuit attendent les noceurs dans les anciennes rues de Marina, de Stampace et de Castello. Après des heures à perfectionner leur bronzage, ils pourront boire et danser les remix jusqu’à l’aube.

Pour les voyageurs moins prosaïques, qui préfèrent l’évasion culturelle à la trilogie sea, sun and sex, une visite des musées ne serait pas de refus. Entre le Musée archéologique, le Musée de l’art contemporain, le musée de l’Anthropologie et de l’Ethnographie et le musée de la Minéralogie, le choix est large.

Quand partir à Cagliari ?

Si vous tenez à vous bronzer la peau sous l’ardeur du soleil méditerranéen, cela vaut la peine de venir à Cagliari entre juin et août. Comme c’est la haute saison, une foule de vacanciers partagera la plage de Pietto avec vous. Pour un voyage à but culturel, mieux vaut fixer le départ au mois d’avril, de mai et de septembre. La saison calme ouvre droit à une remise de prix dans les hôtels et les chambres d’hôtes. En visitant Cagliari au mois de mai, les étrangers pourront se joindre aux Cagliaritains pour fêter saint Euphise, le patron de la ville.

Comment s’y rendre ?

En sa qualité de ville capitale, Cagliari est accessible par air depuis les destinations touristiques majeures en Europe. L’aéroport international Elmas-Mario-Mameli accueille des vols directs et indirects en provenance de Paris. La durée de vol varie entre 2 heures et demie et 3 heures en fonction du transporteur choisi.

Un service de bus relie l’aéroport Elmas au centre-ville plusieurs fois par jour en s’arrêtant sur la place Matteotti, située entre le quai et la gare ferroviaire. Pour un déplacement plus confortable, les touristes exigeants sont priés de recourir aux taxis et aux voitures privées. La plupart des compagnies de transport ont leur siège à proximité de l’aérodrome.

Vous aimerez…

- Jouir des plaisirs balnéaires ;

- Profiter du coucher du soleil sur les terrasses panoramiques ;

- Rendre hommage à la basilique Notre-Dame-de-Bonaria, un joyau architectural de la ville ;

- Photographier les voûtes en ogive de l’église San Domenico ;

- Gravir les anciennes tours fortifiées ;

- Admirer le luxe et le raffinement des demeures catalanes ;

- Faire le fou dans les discothèques.

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